Un peu d’historique sur
l'aromathérapie pour animaux
Les trois grands berceaux géographiques de la civilisation aromatique : l’Inde,
la Chine et le Bassin méditerranéen.
Il y a 40000 ans avant notre ère, les Aborigènes Australiens utilisaient des
feuilles de Melaleuca Alternifolia (Melaleuque) aux propriétés anti-infectieuses
et antibactériennes.
Un alambic en terre cuite découvert au Pakistan semble remonter à 5000 ans avant
notre ère.
3000 avant notre ère, une méthode rudimentaire de distillation était utilisée en
Egypte.
Les médecins de cette époque utilisaient les plantes aromatiques pour soigner et
aussi lors de pratiques magiques. La provenance des plantes était locale et
venaient aussi d’Ethiopie ou d’Extrême Orient.
Des vins aromatiques étaient utilisés pour leurs vertus anesthésiques.
L’embaumement qui consistait en une imprégnation complète des tissus du défunt
avec un mélange d’huiles essentielles particulièrement l’huile de cèdre et de
basilic fit répandre leur emploi dans toutes les couches de la société.
Le Kyphi, utilisé pour désinfecter et comme remède, était composé d’un mélange
de soixante plantes.
Exigez de votre toiletteur qu'il utilise
les produits 100% naturels
KARESSE
pour le
toilettage de votre meilleur ami!
L’Inde, une des régions du monde les plus riches en plantes aromatiques, les
utilise pour des troubles de santé. Les eaux aromatiques y étaient connues et
utilisées (7000 ans).
L’Inde est le pays d’origine du Basilic, ou il était sacré.
On utilise des formules de bain et de massage contenant de la Cannelle, de la
Myrrhe, du Coriandre, du Gingembre et autres plantes, proposés par le Rig-Vèda
(3000 ans).
.
Une inscription fait mention de l’utilisation d’huiles lors de rites religieux
en Mésopotamie (Asie occidentale), il y a 4000 ans. À Babylone, le cyprès et
d’autres plantes aromatiques sont brûlées, pour lutter contre les esprits
malfaisants considérés pourvoyeurs de maladies et d’épidémies.
Les Rishis recommandaient l’usage de parfums dans les sacrifices religieux et
aussi pour traiter le corps et l’esprit.
Les Perses, 1000 ans avant notre ère, semblent être les inventeurs de la
distillation; Ibn Sina, ‘prince des médecins’, affine la technique et produit la
première huile essentielle pure; il écrivit plus de cent ouvrages médicinaux
dont le ‘canon de la médecine’ faisant référence à de nombreuses huiles
essentielles.
Les Hébreux les employaient surtout lors des offices religieux. On peut lire
dans la bible le passage : ‘ Elohim dit à Moise : trouve des parfum nobles, 500
sicles de myrrhe pure, 250 sicles de cannelle et autant de calamus, 500 sicles
de casse et un setier d’huile d’olive; tu en feras un saint chrême, un mélange
odorant comme le ferait un parfumeur.
Mais ils connaissaient également les vertus médicinales et ils leur arrivaient
de s’oindre le corps entier avec des mélanges tant pour soigner leur maladie que
pour élever leur âme.
Hippocrate ‘le père de la médecine’ indique l’utilité des bains aromatiques dans
le cadre des maladies de la femme.
A Athènes il lutta contre les épidémies, la peste, en faisant brûler de la
lavande, du romarin, de l’hysope, de la sarriette et autres.
Pédanius Dioscoride rédige un ouvrage de phytothérapie, au premier siècle de
notre ère, contenant de nombreuses plantes aromatiques.
Ce livre constituera une référence pour toute la médecine occidentale pendant un
millénaire,
Les Romains ont apportés la connaissance des propriétés thérapeutiques des
huiles. Trois siècle après Hippocrate, Asclépiade, ami intime de Cicéron, était
sans doute proche du concept anglo-saxon actuel de l’aromathérapie, car il
utilisait le massage aromatique qu’il associait la musique les bains et les vins.
Les Arabes permirent une amélioration considérable de la chimie et de la
distillation, on peut les considérer comme les premiers fondateurs de
l’aromathérapie.
Les musulmans ont perfectionné les techniques de distillation.
Les meilleures études de l’époque sur les plantes aromatiques sont réalisées par
des médecins alchimistes qui par une libre recherche ont pu approfondir les
connaissances léguées.
Le nom ‘aromaterii ‘donné aux apothicaires vers le XV ième siècle donne un
exemple de la place occupée par les plantes aromatiques.
Sous Louis XIV on emploie couramment les huiles essentielles pour se parfumer,
pour masquer les odeurs naturelles; c’est à ce moment que se développent les
eaux florales. (Eau de Mélisse des Carmes, 1600).
La malpropreté régnant et l’abus des parfums, le roi Soleil à la fin de son
règne interdit leur utilisation.
XVIII siècle contrôle des falsifications des huiles essentielles et création de
l’eau de Cologne par Féminis. Son neveu Farina fonde une maison pour la revente.
1818 – découverte des hydrocarbures.
1825 - découverte de la coumarine.
1866 - préparation pour la 1ère fois du composé de l’aldéhyde par un procédé
chimique.
1877 – fondation à Paris de la première usine de parfums synthétiques.
1887 – apparition du premier musc artificiel, à la même époque, les colorants
chimiques, conservateurs, les anti-biotiques, et les hormones synthétiques.
C’est alors qu’apparaissent les maladies redoutables dites ‘de civilisation’
telles : affections cardio-vasculaires, allergies, cancer.
- d’après le docteur Tyler, praticien en embryologie en Californie, le cancer
serait une forme d’allergie provoquée par de nombreux produits chimiques.
1928 – René Maurice Gattefossé crée le nom ‘aromathérapie’ et publie son livre
‘aromathérapie’
Il prophétise, à cette époque, que l’avenir ne peut manquer de réserver un rôle
de
Premier plan à cette thérapeutique.
En Angleterre, naissance d’un courant orienté vers la beauté
En France, le docteur Jean Valnet publie son livre sur l’aromathérapie, et est à
l’origine de
De la nouvelle vague d’intérêt pour les essences.
Quatre époques sont établies:
1ère époque :
Utilisation des plantes aromatiques sous forme d’infusion et de décoction.
2ème époque :
Les plantes aromatiques étaient brûlées, infusées, et macérées dans une huile
végétale.
3ème époque :
Naissance de l’extraction, concept de l’huile essentielle.
4ème époque :
Connaissance des composants biochimiques des huiles essentielles, les propriétés
physiques,
biochimiques, thérapeutiques et électroniques des plantes aromatiques.
Aromathérapie
L’aromathérapie regroupe uniquement les plantes à essences, c'est-à-dire celles
qui ont une odeur.
Ces essences se trouvent dans des micro- poches, non visibles à l’œil nu, à
l’intérieur ou à
l’extérieur du végétal. La production de ses essences se fait par la
photosynthèse.
Parmi les 800 000 espèces de plantes, certaines plantes ne possèdent pas assez
de cellules sécrétrices pour être considérées comme plantes aromatiques.
La classification des plantes aromatiques se fait par familles botaniques.
Elle permet de mieux situer les plantes productrices d’essences, d’en connaître
le genre et l’espèce, et ainsi éviter des problèmes sérieux, exemple : il existe
deux espèces de sauge, la sauge officinale et
L’extraction des molécules aromatiques se fait par expression des écorces, pour
la plupart des fruits, qui consiste à briser mécaniquement les poches contenant
les molécules d’essences ou par distillation à la vapeur d’eau; et l’extrait
volatile huileux obtenu se nomme huile essentielle.
Lors de distillation, deux produits sont recueillis : l’huile essentielle et
l’eau aromatique.
Une distillation peut durer entre 60 et 100 minutes, dépendant des plantes, car
on a les fractions de ‘tête’ et de ‘queue’.
Il existe différentes qualités d’huiles essentielles, celles qui sont 100% pures
et totales sont les plus efficaces, cependant, il faut savoir qu’en
aromathérapie, nous avons 100% des effets des plantes, et ceci en une
concentration de milliers de plantes de la même sorte.
Un choix judicieux s’impose, car, chacune des sortes d’huiles essentielles
reconnues possèdent des composants biochimiques aux propriétés variées,
certaines sont dangereuses, certaines le sont moins et d’autres sont
inoffensives.
Les composants aromatiques varient en fonction de divers éléments :
l’ensoleillement, la nature et les composants du sol; deux plantes identiques
peuvent secréter des essences différentes.
Ces différences peuvent changer les propriétés chimiques ou biologique de
l’huile essentielle, aussi il est important de connaître le ‘chémotype’ soit le
type chimique, obtenu par une chromatographie.
Il faut donc être vigilant avant d’utiliser n’importe laquelle des huiles
essentielles.
Parmi la variété d’huiles essentielles reconnue, on retrouve des composants
biochimiques différents et des propriétés thérapeutiques différentes, soit des
propriétés anti-inflammatoires, anti-infectieuses, fongicides, antiparasitaires,
stimulantes, calmantes, équilibrantes.
La subtilité des huiles essentielles
Les huiles essentielles possèdent un pouvoir physique et énergétique.
Les huiles essentielles ont la particularité de pénétrer très rapidement dans la
peau par osmose.
Avant d’avoir pu être analysée en laboratoire, et certifier que sa composition
était huileuse, elle était appellée par les anciens ‘esprit’, versus énergie.
Plusieurs chercheurs, dont le fondateur de l’aromathérapie, Mr René Maurice
Gattefossé, le docteur Jean Valnet, confirmé par les travaux de Mr Jean Mars et
le docteur Pénoel, démontrent l’activité électrique des huiles essentielles, et
que certaines molécules aromatiques sont proches de certains assemblages
d’atomes participant au fonctionnement du corps humain.
Les huiles essentielles sont l’énergie du végétal ; elles ont une structure
physique et énergétique et agissent comme véhicule d’information.
L’activité énergétique des huiles essentielles est soit l’apport d’électrons,
soit la captation d’électrons ou l’apport de protons (charge d’électricité
positive dans la composition des noyaux atomiques).
Dans un atome, le nombre de protons est égal au nombre d’électrons.
Les huiles essentielles sont aussi bénéfiques pour équilibrer l’énergie, soit
par leur odeur ou par application cutanée, car comme dit précédemment elles
émettent des vibrations, tout comme le fait la chauve souris.
Le corps de l’animal est sillonné de points d’énergie, tout comme l’être humain,
appelés méridiens, qui rejoignent chaque organe interne, aussi lorsque l’on
touche ou transporte notre animal, il est important de le faire de la bonne
façon et éviter de causer un débalancement énergétique.
L’aromathérapie et les animaux domestiques
De nombreux chercheurs, praticiens, pharmaciens ont obtenus des résultats
spectaculaires, et ont su donner un début fulgurant à l’aromathérapie dans le
domaine vétérinaire européen.
L’aromathérapie utilise trois moyens de pénétrations : la voie buccale, cutanée
et olfactive.
La voie buccale est réservée au domaine médical.
Le pelage est le reflet visible de l’état de santé de l’animal. Il peut être
terne, sec, clairsemé, avec des pellicules.
L’entretien du pelage de nos favoris est aussi important que la nourriture que
nous lui choisissons.
La peau respire et une partie des résidus chimiques, même infime, peuvent
s’accumuler dans l’épithélium, la première couche de peau et peut pénétrer par
les pores (1) ou ostiums (2) de la peau, jusqu’au derme et ensuite dans le
système sanguin, pouvant causer des irritations et démangeaisons cutanées.
La peau est destinée à assurer la protection de l’organisme des attaques
extérieures.
Les chiens et les chats possèdent des glandes sébacées, mais seul le chat a des
glandes sudoripares.
Toutes les huiles essentielles ne sont pas conseillées pour l’animal.
L’odorat est l’un des sens le plus développé chez le chien et le chat, 200
millions de cellules olfactives, pour 5 millions de cellules chez l’être humain,
c'est-à-dire 40 fois plus.
En plus le chat possède un palais tapissé de molécules sensitives afin de
recueillir des odeurs spécifiques.
Les molécules aromatiques pénètrent jusqu’au système sanguin par la respiration,
car l’air inspiré sert à oxygéner le sang, et 50 minutes après, l’air expiré
rejettent des molécules aromatiques.
Donc, vu le pouvoir odorant des huiles essentielles, il faut savoir les
quantifier, et les rendre douce et non nocif à l’animal.
Si pour nous cela ne sent pas beaucoup, l’animal sent 40 fois plus!
On ne doit pas utiliser d’huiles essentielles pures pour un animal.
Certaine personnes disent que la citronnelle ne semble pas être aimée par
l’animal; c’est sûr, si elle est trop concentrée, cependant elle n’est pas une
plante nocive pour l’animal.
L’aromathérapie avec ses odeurs naturelles et la valeur thérapeutique des
essences, bien utilisée, est bénéfique à bien des points de vue.
La perte de poil
La perte de poil est normale, car les poils poussent et tombent pour laisser la
place à de nouveaux poils.
La perte de poil est plus intense à certaines périodes de l’année, soit en
automne, pour que le pelage soit remplacé par un pelage plus fourni pour l’hiver,
et au printemps, pour la perte du poil d’hiver, se sont les périodes
saisonnières de la mue. Elles sont plus importantes chez les animaux au poil
épais.
Cependant il existe plusieurs facteurs qui peuvent faire augmenter cette chute
de poil :
La mise à bas, la gestation, les maladies parasitaires (teigne, démodécie, gale,
dermatites, allergie aux piqûres de puces, Leishmaniose causée par un parasite
du sang) et hormonales, l’alimentation, les troubles du comportement (stress,
anxiété), la chute de poil d’origine médicamenteuse, les allergies alimentaires
et de contact, et les maladies d’origine immunologique.
L’entretien
La peau du chat est très fine, comparée à celle de l’homme, et est sensible aux
irritations causées par des produits forts.
Un bain peut être recommandé, seulement 2 à 4 fois par année, avec un shampooing
respectant le pH de sa peau, surtout pour les pelage longs.
Un brossage régulier éliminera l’excès de poil durant les mues, diminuera
l’ingestion de boules de poils et permet au sébum de lubrifier le pelage.
Le pH de la peau du chien et du chat se situe entre 6.5 et 7 il est neutre.
Le chien lui peut-être lavé plus fréquemment, et brossé régulièrement, tout
comme le félin.
De plus le brossage aide à l’élimination des vieux poils, et répand les huiles
naturelles, le sébum secrété par les glandes sébacées, sur le pelage afin de lui
préserver son lustre.
La ligne Karesse
L’Aromathérapie fait son entrée sur le marché animalier sous forme de
produits esthétiques et thérapeutiques.
L’énergie des plantes aromatiques s’allie à la beauté du pelage, reflet d’un
animal physiquement et énergétiquement en santé.
Après une recherche approfondie, Madame Mangin crée la ligne ‘Karesse’;
une ligne biologique, écologique et naturelle conçue pour le toilettage, afin
d’entretenir et préserver la beauté et la santé du pelage des animaux
domestiques.
La particularité de cette ligne est d’offrir des produits d’entretien, en
utilisant des odeurs naturelles et inoffensives pour l’animal, tout en tenant
compte des effets bénéfiques des plantes sélectionnées.
Les formules composées d’huiles essentielles biologiques sont adaptées aux
besoins spécifiques des différentes espèces animales, plus précisément les
animaux à fourrure.
Les huiles essentielles sont choisies d’après leurs propriétés physiques et leur
pouvoir énergétique, tout en respectant la fragilité olfactive de l’animal, le
respect de sa vie et son bien être.
Les huiles essentielles sont très employées par l’être Humain, et, sont encore à
démystifier, pour leurs propriétés préventives du pelage.
Aujourd’hui, bien des gens recherchent des produits de qualité naturelle, et
surtout efficaces.
La ligne de toilettage naturelle ‘Karesse’ se compose de
Shampooings,
d’Hydrolats, dont l’odeur finale est celle de l’huile essentielle majoritaire,
et de synergies.
L’Hydrolat est l’eau de distillation contenant les molécules hydrophiles des
huiles essentielles, communément appelé eau florale.
Un pelage est sec lorsqu’il est déshydraté, car il manque d’eau.
L’hydrolat possède les mêmes propriétés que les huiles essentielles, mais plus
douces. Son pouvoir, grâce aux particules d’huiles essentielles qu’il contient,
lui permet de pénétrer dans les fibres kératiniques et de redonner l’hydratation
aux poils ; soit la douceur et la brillance d’une fourrure en santé.
Il est conseillé pour l’animal que l’on ne lave pas, ou comme entretien entre
les lavages, ou en traitement, après le lavage, pour un problème spécifique de
la peau (en duo avec le shampooing); ex : démangeaisons, irritations, parasites,
etc.
Deux synergies sont aussi proposées, dont l’une peut –être utilisée sur des
points d’énergies spécifiques.
La synergie ,100% naturelle, ‘Beauté Fourrure’ est conseillée à chaque
changement de saison, lors de la mue.
Par sa composition d’huiles essentielles, elle aide à activer la repousse des
nouveaux poils, car, si les poils tombent c’est qu’un nouveau poil fait son
apparition, donc, la mue dure moins longtemps.
Elle aide à stabiliser les sécrétions grasses et sèches de la peau. Elle favorise l’élimination des résidus chimiques, des pellicules et ravive une
fourrure terne. Elle s’applique sous forme d’un traitement intensif accompagné d’un massage, et
d’un brossage.
Ensuite, faire suivre, après 15 minutes, soit d’un shampooing ou de l’hydrolat
sélectionnés, si l’animal n’est pas lavé.
Plusieurs témoignages recueillis de toiletteurs, toiletteuses, d’éleveurs et de
propriétaires de chiens et de chats, dont certains avaient des problèmes de
peau, démontrent l’efficacité et la satisfaction des utilisateurs des produits
‘Karesse’ et les bienfaits de l’aromathérapie.